mardi 1 mars 2011

Les Blessés de Next

L'association "Les Blessés de Next", association des victimes de harcèlement à France Télécom, nous annonce la création de son forum de discussion sur son site :

http://www.les-blesses-de-next.net (site)

http://forum.les-blesses-de-next.net (forum)

Créée le 5 janvier 2011 dernier, cette association compte déjà une quarantaine de membres.

Nous remercions Yves Minguy, son président fondateur, d'avoir mis les liens de nos associations ISTHME-Recherches et l'Atelier Européen ainsi que celui du Nouveau Coaching Ethique sur son site.

Nous ne pouvons que souhaiter la reconnaissance de la souffrance des victimes et la réparation des préjudices subis, à l'heure où le maintien de l'ancien PDG Didier Lombard en tant que conseiller suscite des polémiques remontant jusqu'au Ministère du Travail.

http://www.leparisien.fr/economie/france-telecom-le-maintien-de-didier-lombard-fait-des-vagues-25-02-2011-1331327.php

mercredi 23 février 2011

Compte-rendu de ma Conférence ISTHME-Recherche à Metz en février 2011


Sur le thème "Le harcèlement moral: emprise managériale et stratégies de défense"

A lire en ligne à l'adresse : http://bit.ly/eyy0q0

Bonne lecture à tous ceux qui n'aiment pas le harcèlement moral quand ils le subissent, qu'ils soient patrons ou salariés, car le texte ne discrimine pas les uns et les autres mais donne des conseils à tous ceux qui sont concernés.

En effet le pervers narcissique ne fait pas de jaloux, il harcèle autant les uns que les autres.

A bientôt !

Et n'oubliez pas, pour me joindre si vous avez besoin de mes services suite à lecture de ce dossier, c'est toujours à mon adresse mail favorite : coachingethique@gmail.com

Amicalement à tous et merci à l'association SanViolentine Loraine qui m'a invitée à m'exprimer la semaine dernière.

Le résumé a été fait pour Viadeo mais je le mets aussi sur mon blog pour que chacun puisse le lire et apprécier mes compétences au cas où il a besoin de moi.

Sophie Soria-Glo




vendredi 11 février 2011

Création de l’association « IEG : Victimes de Harcèlement Managérial »

Création de l’association « IEG : Victimes de Harcèlement Managérial »

Le sigle IEG signifiant « Industries électriques et gazières », il s’agit en fait d’une nouvelle association de victimes qui vient de se créer pour regrouper les salariés qui sont victimes de harcèlement à EDF et GDF Suez.


La création de l’association « IEG : Victimes de Harcèlement Managérial » est en droite ligne de celle de l’association des victimes de harcèlement à France Télécom « Les Blessés de Next ». J’en avais annoncé la création il y a peu sur ce blog et sur les hubs RH de Viadeo, tout en prédisant aux abonnés de ma Newsletter Viadeo l’apparition future de nouvelles associations de victimes de harcèlement dans les entreprises.

Et ce n’était pas de la voyance mais de la sociologie de base car on peut prévoir les phénomènes sociaux quand en a un peu l’habitude d’observer autour de soi les différents événements qui un peu partout arrivent et se produisent dans un certain ordre des choses.

Et bien c’est fait, une nouvelle association déjà apparait 15 jours plus tard et ça fait toujours plaisir d’avoir raison, aussi mes lecteurs les plus fidèles le comprendront sans effort cette fois puisque voici la création de « IEG : Victimes de Harcèlement Managérial ».

Son but est de faire renforcer les sanctions et de collectiviser la lutte des victimes pour faire reconnaitre leur souffrance et obtenir réparation financière du préjudice subi par harcèlement moral provenant des méthodes du management immoral.

En effet, l’astuce est juridique car la France, pays des Droits de l’Homme, permet à tout citoyen libre et de bonne volonté de créer une association, que ce soit pour jouer à la pétanque ou pour se défendre contre l’entreprise qui l’a harcelé.

Je rappelle (l’ayant déjà expliqué ici et ailleurs) que les « class actions » ou actions collectives des victimes devant la Justice où elles réunissent leurs mêmes plaintes en une seule, n’est pas possible légalement en France. Aussi, la technique pour contourner cette interdiction de regrouper les plaintes est de créer une association qui se portera partie civile pour le nombre de plaintes qui seront engagées par chacune des victimes.

Au lieu de faire une seule plainte collective, on fait un tas de plaintes individuelles et avec l’association on fait monter la sauce pour ne pas dire la mayonnaise parce qu’on est furieux et fou de rage de s’être fait empoisonner la vie voire et parfois la santé, ou bien même les deux.

C’est ce qu’ont fait les victimes du médicament le Médiator, où environ 200 plaintes similaires ont été déposées et où une association a regroupé toutes les victimes désirant ester en Justice contre le laboratoire fabriquant. Bon plan pour l’avocat, je peux le dire au passage mais, et bien, chacun a le droit de gagner sa vie comme il peut, surtout en défendant les victimes c’est moral quand même.

La principale différence entre ces deux premières associations de victimes des entreprises, et je dis « premières » parce que d’autres ne vont pas manquer de voir le jour (maintenant c’est un fait) réside dans ceci : « IEG : Victimes de Harcèlement Managérial » n’a pas été créée par une victime isolée comme « Les Blessés de Next ». Yves Minguy, le président fondateur des « Blessés de Next » le raconte lui-même sur le site de Mediapart : c’est son psychiatre qui lui a conseillé de créer une association pour sortir de sa dépression et trouver du sens à sa vie.

Ce qui n’empêche que « Les Blessés de Next » a l’intention de réclamer des comptes à la justice sur le comportement de l’employeur autant que sur celui des consultants qui ont mis en place le plan « Next » à France Télécom, consulting immoral s’il en est, vu que ces idées excellentes ont causé la mort de plus de 60 personnes par suicide et mis en dépression 2000 autres personnes salariées de l’entreprise, la même je le précise.

« IEG : Victimes de Harcèlement Managérial » a été fondée par des victimes qui se sont associées avec des syndicalistes luttant pour défendre les victimes sur le terrain depuis de longues années.

Donc les syndicats et les victimes ont décidé de se mobiliser sous la forme de la lutte associative et comme je le disais sur mon hub Viadeo de mon association ISTHME-Recherches, hub qui est réservé aux DRH, aux victimes et aux syndicats, les entreprises sont en train de se fabriquer des ennemis de plus en plus nombreux et variés. En ne luttant pas contre le harcèlement moral en interne et par elles-mêmes, il faut bien que quelqu’un se lève pour réguler le système parce que c’est un mécanisme naturel largement étudié par la systémique. Et donc chaque entreprise qui harcèle ne créée pas son association elle-même mais c’est tout comme. On a déjà France Télécom et EDF-GDF Suez, à qui la suite ?

Je vous recopie ci-dessous la déclaration d’intention des fondateurs de l’association « IEG : Victimes de harcèlement managérial ». Pour info. Et que les dirigeants et entrepreneurs qui me lisent puissent réfléchir à la hargne et à la colère qu’ils ont provoquées.

Une brève recherche sur Internet permet de constater que ces mécontentements du salariat dans le secteur du gaz et de l’électricité peuvent paraitre justifiés.

Rappelons que l’électricité c’est aussi les centrales nucléaires et que si un salarié pète les plombs par harcèlement parce qu’il prend trop d’antidépresseurs pour tenir le choc et qu’à cause de ça il commet une erreur professionnelle, même grossière, on risque tous un futur Tchernobyl à la française. Ce n’est pas moi qui le dit c’est écrit sur le site harcelement.org (voir le ci-dessous lien pour consulter le site).

Voir ici un article de la revue Politis datant de 2007 :
http://www.politis.fr/Se-tuer-au-travail,609.html

Ainsi que le résultat de la simple recherche Google portant sur l’item « harcèlement moral chez EDF » : http://bit.ly/grHmUb (j'ai raccourci le lien pour ne pas encombrer l'article).

Le site harcelement.org explique aussi que le problème ne date pas d’hier chez EDF-GDF, dès 2001 il y avait de l’eau dans le gaz et on a laissé empirer les choses (c’est ici que l’on parle également d’un futur Tchernobyl possible en France à cause du harcèlement moral) :
http://harcelement.org/article79.html

Donc ça ne peut pas continuer comme ça dans les entreprises de notre pays bien-aimé et j’espère pouvoir aider nos humbles dirigeants à remonter la pente grâce à mes conseils car il n’y a pas un seul consultant qui parle de la sorte aux entreprises mais la vérité ça paye et ça finit par payer, surtout si tout le monde voit que l’on a eu raison de prévenir et qu’on n’est pas la Cassandre légendaire qui prévient tout le monde et personne ne la croit jusqu’à ce que la catastrophe arrive, mais là il est trop tard.

Ceux qui veulent connaître l’histoire vraie de Cassandre peuvent cliquer sur le site pour voir les ressemblances et les différences entre moi et elle :
http://mythologica.fr/grec/cassandre.htm


Le texte fondateur de l’association « IEG :
Victimes de Harcèlement Managérial »


« HARCÈLEMENT MANAGÉRIAL ?

Cette pratique s’est aggravé ces dernières années avec la crise économique, l’affaiblissement du syndicalisme et la flexibilité du travail.
Les cadres juridiques existants ne sont pas assez dissuasifs et beaucoup de grands groupes pratiquent le harcèlement managérial pour soumettre leurs salariés en les isolant par la déqualification, la placardisation, la discrimination et parfois la menace.

Certaines associations luttent contre ces pratiques et interconnectent leurs expériences et compétences pour mettre fin à des situations individuelles dramatiques et inacceptables.


« IEG : Victimes de Harcèlement Managérial » s’adresse spécialement aux agents des IEG (Industries électriques et gazières) qui ont engagé une action interne ou externe pour stopper ce harcèlement.

L’association engagera des actions individuelles et collectives pour condamner les auteurs et durcir la législation française et européenne afin de rendre les sanctions dissuasives.

QUI SOMMES-NOUS ?

Des cadres, ingénieurs, agents de maîtrise et d’exécution des IEG, en inactivité forcée, en invalidité ou encore en activité.


Nous avons tous un point commun : nous avons engagé une action pour mettre fin à une situation qui a considérablement freiné notre évolution de carrière, altéré nos rapports avec nos collègues de travail qui ont assisté à notre mise à l’écart, sans réaction de peur, de subir le même sort, et qui pour certains a affecté directement leur état de santé et parfois celle de leurs proches, les conduisant à l’invalidité ou à un départ en inactivité forcé, étape ultime de l’exclusion.


Certains d’entre nous se battent depuis de nombreuses années devant les juridictions civiles et pénales. Les succès obtenus sont rarement à la hauteur des préjudices subis.


Nous voulons ainsi fédérer ceux qui ont aussi engagé ce type d’action pour durcir une législation qui ne protège pas suffisamment les salariés mais qui surtout ne punit pas assez lourdement les auteurs du harcèlement managérial. Nous voulons établir une jurisprudence au civil de sanctions punitives qui visent à corriger le transgresseur, à modifier son comportement, à l’obliger à ne plus recommencer. »

CONSEIL D’ADMINISTRATION de "IEG : Victimes de Harcèlement managérial"

Président : Daniel ROBERT

Secrétaire Général : Michel ROUSSON

Trésorier : Jean-Jacques LAKS

Voila, tout le monde est informé et je ne fais pas de la pub pour les associations de victimes, je PREVIENS les entreprises et leurs dirigeants peuvent m'entendre ou pas.


lundi 31 janvier 2011

PERVERSION NARCISSSIQUE ET HARCELEMENT MORAL

POURQUOI LES PN N’EXISTENT PAS SEULEMENT MAIS EN PLUS FONT DES RAVAGES DANS LA SOCIETE, LA FAMILLE ET SURTOUT L’ENTREPRISE

Cet article a été publié sur le Hub « CERCLE D’INTELLIGENCE COLLECTIVE » (CIC), le blog d’Eric Messeca sur Viadeo le 30 janvier 2011, en réponse à une polémique sur les pervers narcissiques comme quoi il faut les coacher, ils ne sont pas incurables et on est méchant et bête si on les juge. Avec ma petite lorgnette de coach défendant les victimes, j’ai donc pris la peine d’expliquer à tout un chacun ce que sont les pervers narcissiques et comment ils fonctionnent et surtout comment ils persécutent les autres pour les détruire de façon DEFINITIVE. Mais ils n’y réussissent pas tout le temps. La preuve on est le 31 janvier et je suis encore là en 2011 malgré toutes les horreurs qui ont été écrites contre moi sur la toile où même des gens ont créé un site exprès pour ma discréditation. Doit-on parler de structure perverse de la personnalité destructrice ou bien avoir une analyse comportementale des actes pervers ? Sophie Soria-Glo


Je travaille depuis plusieurs années sur la perversion narcissique qui est un phénomène de société autant qu'une maladie en expansion croissante.
Je suis entièrement d'accord avec ce que vous avez dit au départ Mr. C., les pervers narcissiques sont des sociopathes qui empêchent la coopération collective. Ils doivent être écartés de l'entreprise à qui ils causent un tort immense et où ils se font souvent passer pour des victimes de harcèlement moral alors que ce sont eux qui harcèlent les autres. Et en poursuivant les entreprises en justice pour harcèlement, ils coutent cher en frais juridiques et de plus ils décrédibilisent les VRAIES victimes auxquelles plus aucun DRH ne croit plus.

Les pervers narcissiques sont des êtres très intelligents mais ils mettent leur intelligence au service d'eux-mêmes, les autres n'étant vus que comme des objets qu'ils instrumentalisent. Ils ne voient pas les autres comme des humains dignes et méritant qu'on les respecte.

Face à eux et quand on doit supporter leur présence dans l'entourage, la seule solution est de contre-manipuler mais c'est un art difficile, cependant c'est très efficace quand leur victime n'accepte aucun rapport affectif avec eux et surtout quand leur victime a compris leur logique. Alors elle peut se défendre et les pervers se font avoir.

Juste retour des choses, d'autant que ces pervers jouent sur l'affectif pour entuber leur victime, mais la séduction a ses limites et elle peut être déjouée.

De plus, négocier avec un pervers narcissique est extrêmement dangereux si on n'est pas au courant de ses manigances ni de son mode de fonctionnement, notamment dans la médiation pour harcèlement moral en entreprise. Le pervers va séduire le médiateur et se le mettre dans la poche en 2 temps 3 mouvements il sera le héros et vous (victime) le plus méchant de l'affaire...

Je considère que les entreprises sont autant des victimes des pervers narcissiques que les victimes de harcèlement par les mêmes pervers car le pervers arrive à manipuler ses supérieurs hiérarchiques afin de leur faire prendre des vessies pour des lanternes dans bon nombre de cas et de situations de la vie courante. Ces PN comme on les appelle font perdre beaucoup d'argent aux entreprises car ils jouissent dans le conflit et perdent du temps pour le travail. En outre, ils ne sont pas honnêtes et ont un immense amour de l'argent surtout quand ce n'est pas le leur et qu'ils peuvent en profiter pour le voler au passage, incognito bien sur.

Quant à Mme D., si elle croit que le Bien et le Mal n'existent pas, reparlons-en quand elle aura eu une famille entière de pervers narcissiques sur le dos comme certains que je connais et qui s'en sont sortis quand même.

Sans oublier toutes ces femmes qui ont épousé (sans le savoir) des pervers narcissiques et que j'aide depuis 4 ans... Pervers narcissiques qui leur ont violé leurs enfants et leur en ont retiré la garde en les faisant passer pour des violeuses pédocriminelles elles-mêmes, j'en connais même certaines qui sont en prison.

Donc quand on tombe sur un pervers comme ça dans une entreprise et qu'on doit travailler avec, voire qu'il est votre chef ou pire le patron de la boite, bonjour les dégâts ! En plus quand on sait qu'il fait de la perversion sexuelle comme par exemple les pédophiles d'Internet, entre 2 moments où ils vous harcèle et fait couler la boite, ça donne froid dans le dos...
Et surtout n'oubliez que les "PERVERS NARCISSIQUES" ne sont pas des enfants de chœur, ce sont des gens à pathologie psychiatrique reconnue comme on dirait "SERIAL KILLER" ou "PARANOIAQUE", "SCHIZOPHRENE", etc.

La perversion narcissique n'est pas une vue de l'esprit et ce n'est pas moi qui l'invente et elle n'existe pas parce que j'en parle. De nombreux ouvrages lui sont consacrés.

Quant à ceux qui ne connaissent pas, qu'ils s'informent au lieu d'appliquer à une maladie pathologique et reconnue psychiatriquement des référents et des codes qui valent et sont très bien pour les gens NORMAUX.
Après, si on ne croit pas à la normalité non plus, on peut fréquenter des pervers et des dingues, c'est son choix et moi ça ne me dérange pas vu que chacun a le droit de fréquenter les amis qu'il veut. Et même d'essayer de coacher les incoachables, incurables psychiatriquement.

Mais qu'après ils ne s'étonnent pas si le malade psychiatrique souffrant de la PERVERSION NARCISSIQUE va les faire poursuivre par des sbires dans la rue ou essayer de les tuer par des amis de la Mafia...

Tous ces cas EXISTENT, j'en ai reçu de nombreux témoignages depuis des années, bien que le pervers narcissique soit NORMAL en apparence c'est un être profondément malfaisant et dangereux.


Et ça n'empêche pas de prier pour lui si on est croyant parce qu'à part ça, on ne peut pas faire grand chose pour l'aimer et l'aider. Dès qu'on l'aime, il vous entube. Donc on peut l'aimer mais de loin et avoir de la compassion pour lui, cet être vide qui se remplit du malheur des autres pour se sentir exister... Et je ne peux même pas dire qu'il est sadique parce que "SADIQUE" c'est une perversion sexuelle, pas une pathologie courante.

Bien cordialement à tous, et bon courage aux coachs qui veulent coacher les PN !
Sophie Soria-Glo

jeudi 13 janvier 2011

Conférence le 16 février 2011

Association San Violentine Lorraine
16 février 2011 à Metz
Café/débat « Le Dire & Agir »

Invité : Madame Sophie Soria-Glo

Thème : Les souffrances au travail et le harcèlement moral en entreprise

Association ISTHME-Recherches Institut international sur les souffrances au travail et le harcèlement moral en entreprise.

Lire la Biographie de Sophie Soria-Glo
http://www.sanviolentine.org

Le site de l’association ISTHME-Recherches
http://isthme-recherches.blogspot.com/

Réseau pédophile démantelé sur Facebook

Lalou Bastos, responsable du groupe Facebook DENONCONS LES CRIMES SEXUELS SUR LES ENFANTS, a pu récemment avec l'aide d'autres internautes dénoncer un pédophile d'Internet qui prenait des rdv avec des enfants mineurs sur Facebook.

Elle a envoyé le message ci-dessous à tous les membres de son groupe.

Félicitons-la pour son courage et son action et faisons en sorte que ces pédophiles ne restent pas impunis.

Vous pouvez vous inscrire sur le groupe Facebook pour soutenir l'action de Lalou Bastos et de dizaines d'autres personnes qui se sont mobilisées spontanément pour démanteler le réseau de tous les "amis" Facebook de ce pédophile, tous aussi dangereux que lui.

MESSAGE DE LALOU BASTOS SUR FACEBOOK

Bonjour a tous,
Tout d'abord un grand merci pour votre mobilisation.Je vous donne quelques nouvelles que nous appellerons "l'affaire Hurel". Sa page a été fermée, mais d'autres restent ouvertes. Nous avons affaire a un énorme réseau de pédophilie international. Vous avez été plusieurs a me dire qu'on ne pouvait plus signaler. Ceci est du au fait qu'une enquête internationale est ouverte, les pages restent ouvertes afin que les autorités relèvent tous les noms des protagonistes de cette énorme affaire. Il ne sert donc a rien de signaler les personnes de ce réseau. Encore une fois, merci a tous, Lalou BASTOS

Lien du Groupe:
DENONCONS LES CRIMES SEXUELS SUR ENFANTS
http://www.facebook.com/group.php?gid=259786459909



Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis impliquée dans la protection de l'enfance depuis des années. Ils ne s'étonneront donc pas de ce post sur un blog dédié au harcèlement moral dans le monde professionnel.

La violence contre les enfants doit être éradiquée, elle est inadmissible.



lundi 10 janvier 2011

Le coaching des "cibles" de harcèlement moral créée la polémique sur Viadeo

Suite à mon article sur le coaching des « cibles » de harcèlement moral (voir mon post précédent) que j’ai également posté sur divers hubs de Viadeo, une étudiante en psychologie du travail qui utilise la méthode de « l’explication naïve » m’a posé les questions suivantes auxquelles j’ai répondu en détail.

Précisons que « l’explication naïve » est une méthode où l’expert fait semblant d’être monsieur-tout-le- monde.


Exemple : « L'explication naïve, c'est-à-dire l'explication fournie par le non-spécialiste, " monsieur tout le monde ", est un aspect important de l'étude et de la prévention des accidents. Comprendre ce qui s'est passé pour prévoir ce qui pourrait se passer à l'avenir, apparaît à la personne ordinaire, comme au spécialiste, comme une nécessité. Un certain nombre de biais défensifs et d'illusions nuisent cependant très souvent à l'efficacité de cette recherche causale et à celle des campagnes de prévention » explique le texte de présentation du livre Explication naïve de l'accident et prévention (Paris, PUF, 2000) de Dongo Rémi Kouabenan, sur le site de l’Université de Genève. Dongo Rémi Kouabenan est maître de conférences au département de psychologie à l'Université Pierre Mendès-France -Grenoble Il.

Voici donc mon échange avec Marguerite W.

LES QUESTIONS "NAIVES" DE MARGUERITE W. SUR VIADEO SUITE A MON POST SUR LE COACHING DES "CIBLES" DE HARCELEMENT MORAL

Bonjour,

Le procès est souvent considéré comme une reconstruction. L'aide aux victimes est une nécessité, quelque soit le moyen pourvu qu'il soit efficace, à mon avis. Et toute démarche qui va dans ce sens doit être pris en considération.

C'est pourquoi, j'ai quelques questions:


- en quoi, consiste votre coaching?
- qui règle : la victime ou l'employeur?
- quelles bases/études vous permettent d'affirmer "le coaching des personnes ciblées par du harcèlement moral en entreprise coûte 10 fois moins cher qu'un avocat et se révèle 100 fois plus efficace que toutes les procédures judiciaires. "

Je vous remercie pour le temps que vous consacrerez à me répondre.

Cordialement,
Marguerite W.
Master 2 psychologie du travail-gestion des organisations
Metz, France
Dimanche 9 janvier 2011


MA REPONSE SUR VIADEO


Chère Marguerite,

Je vous remercie de vos questions qui sont comme toujours pertinentes, ainsi que de votre soutien à mon initiative.

Je vous réponds donc point par point.

Depuis des années, je constate que les victimes de harcèlement moral qui décident d'ester en Justice sont complètement détruites par des procédures judiciaires interminables où, à l'arrivée, leur souffrance n'est pas reconnue.

J'ai reçu des dizaines de témoignages en ce sens à travers mes divers événements associatifs, ainsi que sur Viadeo et Facebook où je suis contactée quotidiennement par des salariés au bout du rouleau qui ont déjà fait le mauvais choix : se lancer dans une guerre contre leur entreprise avec un avocat.

Comme je le dis dans mon article sur mon blog, il y en au minimum pour 3 à 5 ans de procédures couteuses où il faut aller jusqu'en Cassation.

Pour UN arret de la Cour de Cassation favorable au salarié victime et que l'on voit apparaitre dans les journaux, la majorité des cas restent en stand by, les salariés perdent les procès.

J'avais vu les statistiques de ces procès selon la loi de 2002 contre le harcèlement moral, dans un mémoire de RH dont l'auteur m'avait interviewée par Viadeo l'an, dernier mais je n'ai pas le temps de vous les rechercher ici. C'est je crois de l'ordre de 1 pour 1000... si ma mémoire est bonne.

Donc il n'y a AUNCUNE reconstruction des victimes par la Justice, au contraire la Justice leur fait subir des violences institutionnelles supplémentaires quand elles perdent leur procès.

C'est exactement pareil que dans les cas d'inceste et de pédophilie où, depuis l'affaire Outreau, les enfants victimes sont accusés de mentir. Pareil pour le viol, les violences conjugales etc. Notre société ne sait pas gérer la violence... Le manque de preuves est souvent l'argument massue.

Face à ce contexte où la Justice ferme les yeux, je ne crois pas que se lancer dans un procès pour harcèlement moral soit une bonne solution.

On se fait un ennemi de son entreprise et c'est une guerre à mort qui dure de longues années.

Il faut agir en amont, avec une revalorisation de la "cible" qui refuse d'être une "victime" et de se laisser faire.

Elle doit prendre la décision de se défendre face aux manoeuvres de son agresseur (le harceleur pervers) qui a monté tout un système de destruction systématique contre elle, basé sur des calomnies, de l'isolement, du sabotage professionnel, etc.

J'aide donc la "cible" à démasquer la perversité du harceleur et à déjouer ses manigances.

La "cible" ne peut compter ni sur son DRH, ni sur les syndicats, ni sur l'Inspecteur du Travail, ni sur le médecin du Travail. Elle est complètement isolée. On a vu récemment une médecin du travail se suicider à cause des pressions subies pour ne pas qu'elle aide les victimes, un inspecteur du travail licencié pour la meme raison... Le constat est alarmant.

Les chiffres d'une étude INRS de 2006 le prouvent : l'aide obtenue par les victimes vient en majorité de l'extérieur de l'entreprise (famille 60%, amis 36%, collègues 33% (et c'est du soutien moral seulement), médecin traitant 21%, médecin du travail 8% seulement).

D'autres chiffres - américains - prouvent que, face à un cas de harcèlement moral : 44% des DRH n'ont rien fait, 32% ont aidé la victime, 18% ont empiré la situation pour la victime (Source : association WBI aux USA).

Je peux donc vous affirmer, par expérience, que mon coaching fonctionne très bien à partir du moment où la "cible" a décidé de se battre.

Mais les armes utilisées ne doivent pas etre les memes que celles du harceleur.

La "cible" se bat avec la vérité.

Et la médiation fait partie de ses armes, puisque la loi l'autorise (accord sur le harcèlement du 26 mars 2010) pourquoi s'en priver ?

Donc je n'ai pas besoin des expertises des autres pour faire ce constat global, mon enquête d'ancienne journaliste m'a suffit à comprendre la situation et, grâce à mes compétences de coach certifiée depuis 12 ans, j'ai mis au point cette méthodologie.

Et surtout, ça fait 10 ans que je travaille sur le harcèlement moral, donc j'ai pu voir bien des situations différentes...

Sur le plan pécuniaire, le coaching est réglé par la "cible" elle-même que je reçois en clientèle privée dans mes bureaux du Bd Haussmann (Paris 8è) et que j'aide à mettre en place une stratégie pour remonter la pente. La médiation est réglée par l'entreprise.

Donc au lieu de payer environ 5 000 Euros de frais d'avocat, voire davantage sur plusieurs années, la "cible" de harcèlement moral qui vient me voir ne paye que quelques séances de coaching sur 2 à 3 mois.

En général, elle s'en sort au bout de 5 séances de 2h à 100 Euros (et encore, je fais des tarifs préférentiels en fonction des revenus).

Faites le calcul vous-même : c'est 10 fois moins ! Et ça marche !

Dans le cas où c'est du harcèlement monté de toutes pièces par l'entreprise qui souhaite se séparer du salarié sans payer les indemnités de licenciement, le cas est différent.

Si en effet il est possible de démasquer un manipulateur isolé et de le neutraliser en contre-manipulant par la vérité, on ne peut pas obliger une entreprise à garder quelqu'un qu'elle veut virer.

Là, ce n'est pas la peine de s'obstiner à vouloir rester : j'aide la "cible" à faire une transaction pour partir et seulement dans ce cas je l'oriente vers un avocat pour la transaction financière. Mais cela ne coute pas trop cher à la "cible", ce n'est pas 5 ans de procédure, juste un peu d'honoraires...

J'interviens ensuite en outplacement de la "cible" qui va chercher un autre emploi ou décider de créer son entreprise. Ayant longtemps été journaliste à Rebondir, je connais bien ces sujets où je suis également devenue au fil du temps une spécialiste pour le coaching.

Seul bémol : si la situation est enlisée depuis trop longtemps car la "cible" ne veut pas se battre vu qu'elle espère recevoir de l'amour de la part de son harceleur (syndrome de Stockholm), là je ne peux rien faire. Cela m'est arrivé 1 fois. La "cible" devenue victime doit alors être réorientée vers un psychiatre pour une thérapie (je dis psychiatre parce que c'est remboursé par la Sécu, donc moins cher pour le client qu'un psy qui n'est pas médecin).

Et une histoire vraie avant de conclure : dans un coaching que je suis en train de faire pour aider une femme dirigeante harcelée par un collègue depuis 3 ans, elle a obtenu du résultat positif au bout d'une seule séance. Au bout de 3 séances, son harceleur a été interdit de parole par son chef pendant les réunions où il agressait cette femme.

Grâce à mes conseils, cette dirigeante s'est aperçue qu'il harcelait aussi d'autres femmes dans l'organisation, en catimini et depuis des années et elle a réussi à créer tout un réseau de solidarité féminine contre lui.

L'influence négative du harceleur pervers a été quasi-totalement neutralisée. Tout ce qu'il faisait a été révélé, inversé et s'est retourné contre lui... il est totalement discrédité et la "cible" qui était en voie de discréditation se trouve à présent hautement valorisée par son Directeur.

Je ne vous dirai pas plus en détail comment j'ai fait pour conseiller ma cliente, c'est mon secret de cuisine !

Voila donc ma réponse, chère Marguerite et chers tous, vous les membres de ce hub Viadeo.

Alors si vous avez des amis ou relations qui ont ce genre d'ennuis, n'ayez pas peur de les orienter vers moi.

Vous pouvez également consulter les bonnes recommandations de mes clients sur mon profil Viadeo (mon profil Viadeo est consultable en cliquant sur le lien à droite dans ce blog).

J'ajoute enfin que je connais bien le Droit du Travail puisque j'ai les diplômes correspondants (Maitrise AES à la Sorbonne où j'ai été l'élève du grand professeur de Droit très connu Mr Lyon-Caen). J'ai failli devenir avocate grâce à ses cours. Mais j'avais envie d'écrire donc je suis devenue journaliste économique puis à cause du chômage dans la presse, je me suis formée (en 1998 et pendant 3 ans) pour devenir coach certifiée.

Donc pour 2011, voici une bonne action que vous pouvez faire : m'aider à me rendre utile en m'envoyant vos amis harcelés au travail. Ils ne seront pas mécontents du voyage !

Merci à tous !
Bien cordialement,

Sophie
Prise de rdv par mail : coachingethique@gmail.com
Puis diagnostic téléphonique gratuit (30 mn).



samedi 8 janvier 2011

Le coaching des « cibles » de harcèlement moral

Le coaching des « cibles » de harcèlement moral

Pour préserver leur emploi, le coaching des personnes ciblées par du harcèlement moral en entreprise coûte 5 à 10 fois moins cher qu'un avocat et se révèle plus efficace que toutes les procédures judiciaires.

Les personnes qui se retrouvent « ciblées » par du harcèlement moral en entreprise ont en général le réflexe de téléphoner à un avocat pour engager des poursuites.


Elles vont alors s’engager dans une procédure longue, complexe et couteuse, où elles ne sont pas sûres de gagner.

Entre les Prud’hommes, le pénal en première instance au TGI, et ensuite l’Appel et la Cassation, elles en ont au minimum pour 3 à 5 ans avant d’obtenir (peut-être !) gain de cause devant les tribunaux. Et encore, rien n’est moins sûr… Surtout si l'employeur a suffisamment d’appuis en haut lieu pour éviter le scandale d’une condamnation.

Entre temps, les dégâts seront nombreux pour la « cible » devenue une « victime » en souffrance :


- des dégâts psychologiques : le harcèlement moral provoque un état de stress post-traumatique (dépression) qui est renforcé par l’obligation de devoir se battre en Justice, face à des cabinets d’avocats employeurs à l’américaine qui sont payés pour discréditer les victimes et les faire passer pour des menteuses.

- des dégâts professionnels : pendant que vous compilez des pièces pour votre dossier juridique et que vous vous trouvez en butte à de la mauvaise foi généralisée, votre carrière professionnelle reste en stand by.


En outre, dès que vous portez plainte, vous avez 65% de « chances » de perdre votre emploi. Vous voila donc au chômage et sans argent pour vous offrir un bon avocat.


Sans vraie possibilité, non plus, de retrouver du travail. Vous êtes cassé, vous n’avez pas le temps car vous êtes accaparé par les procédures et surtout, le succès et la réussite, vous n’y croyez plus… Votre estime de soi est au plus bas.


Vous étiez une simple « cible » : vous voila devenu(e) une « victime » qui souffre injustement et qui a l’impression de se battre contre des moulins à vent.


Les victimes de harcèlement moral sont détruites, autant sur le plan psychologique que sur le plan professionnel. Les statistiques le prouvent (voir mes posts précédents).


Et chaque jour, je suis contactée à travers mes associations par des personnes effondrées qui ont choisi la mauvaise stratégie pour s’en sortir.


Maintenant, elles font appel à moi, maintenant elles cherchent de l’aide : mais je ne suis pas psychiatre pour les aider à remonter du fond du trou de la dépression chronique. Tout ce que je peux leur conseiller, c’est un bon psychiatre et si elles sont croyantes, des tonnes de prières pour remonter la pente.


La plupart du temps, je ne peux rien faire pour elles en tant que coach car il est déjà trop tard : elles ont été licenciées abusivement, elles sont en état de choc, en arrêt-maladie voire en invalidité pour dépression chronique et surtout elles sont sur la touche du marché du travail depuis trop longtemps pour pouvoir espérer retrouver un autre emploi.


Pourquoi cette situation ? Parce que ces personnes s’y sont prises trop tard. Elles ont attendu que ça s’envenime avant de réagir. Elles ont laissé le champ libre à l’agresseur au lieu de le combattre sur le terrain.


Et quand elles ont voulu combattre il était trop tard : elles ne s’en rendaient pas compte, mais elles avaient déjà perdu à la fois la bataille et la guerre !


C’est pourquoi j’ai décidé de créer une forme spécifique de coaching pour les « cibles » de harcèlement moral, afin de permettre à ces personnes de s’en sortir sans dommages.


Comment je m’y prends pour les aider ?


C’est une stratégie défensive : il faut apprendre à contre-manipuler avec intégrité et éthique pour contrer les manigances du harceleur pervers qui a décidé de mettre le grappin sur une innocente victime. Son but est de la détruire avec une jubilation perverse et par divers moyens qui vont de la calomnie à l’isolement en passant par le sabotage de son travail.


Tant que la cible est encore en poste, elle peut encore se battre et demander une médiation car la loi l’autorise. Cette loi récente qui date de fin juillet 2010 est méconnue et peu appliquée. Cependant, vous avez le droit d’en exiger l’application à votre situation.


http://www.travailler-mieux.gouv.fr/Accord-national-sur-le-harcelement.html


Si la victime en revanche décide de ne pas négocier mais de faire appel à un avocat pour régler le problème, c’est là que son cauchemar s’intensifie. Elle devient l’ennemie personnelle de l’entreprise, car la loi de 2002 sur le harcèlement moral lui permet de faire mettre son DRH en garde-à-vue.


L’objectif du DRH est alors de faire taire la victime pour éviter cette catastrophe. Il « refile » le dossier à l’avocat de l’entreprise et là, c’est la descente aux enfers. La victime est laminée par des professionnels du Droit grassement payés, face auxquels son propre avocat n’arrive pas à la cheville.


Tandis que si la « cible » décide de réagir assez tôt par la contre-manipulation et la négociation avec la Direction de l’entreprise en utilisant la médiation prévue par la loi, elle a encore ses chances de préserver son emploi.

Le coaching de la cible coûte environ 5 fois moins cher que les frais d'avocat et s'avère bien plus efficace car il évite la démission et le licenciement de la cible.


Vous êtes « cible » et vous ne voulez pas devenir « victime » ?
Contactez-moi :
coachingethique@gmail.com

Sophie Soria-Glo
Coach certifié, 12 ans d’expérience
Responsable d’associations de réflexion sur la prévention des violences dans la société (entreprise, couple, famille).



USA: la télé-réalité pour démasquer le harcèlement moral

Une émission de télé-réalité est actuellement en projet aux USA pour démasquer le harcèlement moral.

L’association américaine WBI (Workplace Bullying Institute) a été sollicitée par une importante chaine de télévision nationale pour participer à une émission de télé-réalité sur le harcèlement moral aux Etats-Unis.

Cette émission de télé-réalité recherche des victimes de harcèlement moral qui souhaitent piéger leur harceleur en caméra cachée, pour montrer comment il les menace et il les intimide.

Puis l’émission confrontera le harceleur en plateau avec une célébrité, face à la preuve vidéo de son comportement. La confrontation en public comportera une forte dose de honte pour le harceleur.

Bien entendu, prévient le WBI dans sa récente Newsletter de janvier 2011 où il relaie l’annonce de recherche de volontaires pour l’émission, les personnes qui accepteront de jouer le jeu devront s’attendre à de sévères représailles suite à ce dévoilement.

Le WBI prévient donc les victimes intéressées que participer à cette émission concernera exclusivement les personnes ayant de toute façon décidé de démissionner parce que leurs démarches pour s’en sortir ont échoué, y compris les poursuites en Justice.


Harcèlement moral : des nouvelles des Etats-Unis

Fin 2010, un sondage express de l’association américaine WBI (Workplace Bullying Institute) a posé aux Internautes fréquentant son site la question suivante et a obtenu les résultats ci-dessous.


Depuis que vous avez été victime de harcèlement moral au travail, votre relation avec votre conjoint (qui est la première source de soutien émotionnel) a été :

- Très tendue, nous avons vécu plus de conflits et de stress à cause de cela (62%)


- Renforcée, nous sommes plus proches et mieux connectés (17%°).


- Dissoute, nous sommes : devenus comme des étrangers l’un pour l’autre / nous sommes séparés / nous avons divorcé (14%).


- Je ne sais pas si ma relation de couple a été affectée par le harcèlement moral que j’ai subi au travail (4%).


- Aucun effet, le harcèlement moral n’a eu aucun impact (3%).

Aux Etats-Unis, l’association WBI (

Workplace Bullying Institute) a été fondée par un couple de psychiatres.



Elle propose des conseils, de la formation, du coaching et de la médiation aux victimes de harcèlement moral, aux entreprises souhaitant lutter contre ce fléau, ainsi qu’aux organisations syndicales et aux représentants du personnel.



Le

WBI a servi de modèle pour la création de notre modeste et débutante association ISTHME-Recherches, qui s’est inspirée du discours à dominante économique du WBI sur le harcèlement moral.


Les arguments du WBI pour mettre fin au harcèlement moral sont en effet d’ordre économique. Selon le WBI, les harceleurs coûtent trop cher à l’entreprise pour qu’on les garde (« Bullies are too expensive to keep »).
En effet, le harceleur (« bully » en Anglais, pluriel « bullies ») ne se contente pas de martyriser sa victime sur le plan psychologique, il sabote aussi le travail de celle-ci. Ainsi, par ce sabotage professionnel délibéré, le « bully » fait perdre de l’argent à l’entreprise.

De plus, le « bully » provoque du turn over par démission de ses victimes qui craquent, ainsi que des procès de victimes mécontentes et il fait dépenser de l’argent à son employeur en frais d’avocats. C’est donc lui le nuisible qu’il faut licencier.



Il n’y a aucune raison financière pour que l’entreprise prenne le parti des « bullies » et qu’elle sanctionne les victimes pour avoir osé les dénoncer, comme c’est malheureusement le cas dans les entreprises américaines autant que françaises à l’heure actuelle.


Le WBI possède également une action de lobbying contre le harcèlement moral.


Depuis 2003, le WBI s’est mobilisé pour faire voter aux Etats-Unis une loi contre le harcèlement moral où, contrairement à la France, celui-ci n’est pas réprimé.


Cette loi, appelée « Healthy Workplace Bill » a été votée dans 18 Etats, dont les Etats de New York et de l’Illinois en 2010. Le WBI s’appuie sur un réseau de bénévoles dans 32 Etats pour appuyer son action de lobbying, afin que le « Healthy Workplace Bill » soit voté dans tous les Etats des USA.


Contrairement au WBI, notre association ISTHME-Recherches ne se mobilise pas pour faire changer les lois, mais pour que l'accord national sur le harcèlement de mars 2010 soit appliqué selon les directives du Ministère du Travail, datant de fin juillet 2010 dernier.